Siège d'AVARICON
cité gauloise biturige capitale du Berry
(Avaricum n’est que le nom latin usité postérieurement à la conquête de cette cité par César)
Sommaire :
I - La
campagne de César contre les Bituriges en 52 avant J.C.
II– Siège
de la cité gauloise d’Avaricon et le massacre des habitants.
I La campagne de César contre les Bituriges en 52 avant J.C.
Contexte géopolitique
Depuis 58 avant J.C. César guerroyait en Gaule avec plus ou moins de bonheur.
Avec les nations gauloises toujours en train de se
chamailler, être le redresseur de torts n’était pas pour lui de tout repos.
Certes, César savait que ses interventions, pour aider l’une
ou l’autre de ces nations, lui permettait de justifier la présence de ses
légions dans ce pIlays, et que la pacification de la Gaule pouvait lui permettre d’atteindre à Rome la position suprême.
Il avait mis le doigt dans l’engrenage lorsqu’il avait interdit au peuple des Helvètes de passer le Rhône à la sortie du lac Léman et d’entrer en Gaule pour la traverser afin de s’établir en Saintonge. Un peu comme l’avait fait, il y a longtemps, une partie du peuple des Bituriges habitant « La terre du milieu[1] » (qui deviendra le Berry) qui s’établie entre la Garonne- Gironde et la rive océanique et qui se différencie par l’adjectif vivisque complétant la nomination Biturige[2].
Devant ce refus, le peuple des Helvètes s’était arrangé avec
la nation des Séquanes, de la région du Jura, qui leur permirent d’emprunter le
pas de l’Ecluse.
Au regard de ce que César jugeait être une désobéissance et
après un engagement militaire sans grande gloire au Mont-Beuvray, les troupes
romaines obligèrent, les Helvètes à regagner leur territoire d’origine.
Cette affaire étant réglée, ce fut alors la nation des Eduens qui vint lui demander de les
aider à repousser les Germain de d’Arioviste
qui avaient passé le Rhin. César lança ses
troupes qui battirent les agresseurs
germains dans la plaine d’Alsace les obligeant à repasser le Rhin.
Décidément ce César et ses troupes prenaient beaucoup place
dans la vie des nations gauloises !
Et cette ingérence, certes consentie par les demandeurs,
commençait à inquiéter certains peuples gaulois qui avaient flairées les
dessins de cet ambitieux général Romain.
C’était le cas de des nations Belges, Bellovaques, Suessions, Atrébates qui s’allièrent pour combattre contre l’ingérence de
César dans les affaires de la Gaule.
César fut prévenu de cette coalition. Il intervint et
remporta plusieurs victoires sur ces Gaulois avant de s’en retourner à Rome
pour annoncer qu’il venait de pacifier
toute la Gaule.
Pourtant déjà les Vénètes
se soulevaient et César revenu en Gaule précipitamment, eut bien du mal à venir
à bout de cette révolte là.
En 53 avant J.C., après une assemblée des Gaules à Lutèce,
César de nouveau cru qu’il était parvenu à ses fins, et que les nations
gauloises acceptaient l’autorité romaine. Mais il n’en fut rien !
Evénement déclencheur
de la campagne de César contre les Bituriges.
En 52 avant J.C., la nation gauloise des Carnutes se révolta et ses guerriers
vinrent massacrer les Romains qui tenaient administration et garnison à Cenabum (Orléans). (BG III)
Assassiner un chevalier romain tel que Caïus Fufius Cita et son escorte, ainsi que tous les marchands
romains faisant partie de son entourage, ne pouvait pas être sans graves
conséquences.
Vercingétorix chef suprême de la nation des Arvernes, qui n’attendait qu’une l’occasion pour lancer l’insurrection générale des nations gauloises contre l’occupation romaine, alla visiter toutes les nations en fustigeant la prise d’armes contre l’occupant comme venait de le faire les guerriers Carnutes à Cenabum.
Mouvements des
troupes gauloises et romaines
L’armée de César, qui venait de punir sévèrement
l’insurrection de la cité de Cenabum (Orléans) et le massacre par les Carnutes
des fonctionnaires et marchands romains, marchait plein sud en direction du
pays biturige et sa capitale, la cité gauloise d’Avaricon.[3] (BG XI)
De son côté, Vercingétorix et son armée, qui avaient
dépassés la cité gauloise d’Avaricon, remontaient plein nord en ce même pays
biturige pour intercepter l’armée romaine.
Alors que le rapport des forces en présence étaient
favorable aux Gaulois, ce fut à Noviodunum
(Neuvy sur Barangeon ou Neung sur Beuvron) que les cavaliers de l’avant-garde
gauloise, sans attendre les ordres de Vercingétorix, s’engagèrent dans une
charge héroïque certes, mais stupide, contre l’armée romaine qui les massacra
tous et qui se rendit maître de la cité [4].
Bien que jeune, mais très instruit et fin stratège,
Vercingétorix avait perçu très vite que le point faible de son armée résidait
dans l’indiscipline de ses hommes, dont la vue rappelait plus une Horne
guerrière qu’une armée efficacement manœuvrable. Et ces malheureux événements
de Noviodunum venaient de lui en apporter la preuve.
Tactique de
Vercingétorix
Désormais, les forces armées de Vercingétorix marcheront
parallèlement, et à bonne distance de l’armée romaine.
Ces forces devaient
éviter les attaques frontales y préférant la tactique du harcèlement consistant
dans des attaques fulgurantes et imprévisibles des flancs de la colonne ennemis
ne lui permettant ainsi aucun repos.
Il faut ajouter que les Gaulois guettaient tous les
détachements romains chargés de pourvoir leur armée en nourriture et fourrage.
Justement, Vercingétorix savait qu’en privant cette armée
romaine de son nécessaire ravitaillement il en diminuerait son efficacité combative.
Il avait donc décidé
en conseil d’envoyer une partie de ses troupes détruire, sur les territoires
bituriges, toutes possibilités d’approvisionnement de l’armée ennemie.
Pour qu’il en fût ainsi, en plus des fermes et des villages,
au moins vingt cités bituriges furent brulées par leurs propres habitants afin
de ne laisser aucune ressource alimentaire disponible.
Vingt cités furent incendiées, sauf une, à la demande des
Bituriges, Vercingétorix ne brûla pas Avaricon leur capitale[5].
Les raisons du choix de
Vercingétorix d’épargner la cité d’Avaricon de la destruction.
Il semble bien que deux raisons peuvent être attachées à ce
choix que fit le jeune chef gaulois.
*- D’abord la cité gauloise d’Avaricon était, au dire même de
César, une cité d’une grande beauté esthétique et civilisationnelle qui
reflétait et témoignait, au regard des vestiges archéologiques retrouvés sur
place, d’une identité culturelle et sociale celtique biturige qui avait su
s’ouvrir et s’exporter très tôt en direction du sud.
Le rayonnement spirituel de cette cité située au centre de la terre du milieu semble
avoir été tel, qu’elle était connue et reconnue de tous les Gaulois et de leurs
nations.
Donc bruler Avaricon, s’était, pour un Gaulois, comme
effacer ce qui étayait le sens de sa propre existence. Et pour Vercingétorix
faire disparaître ce qui était un symbole d’unité identitaire.
A notre avis, les Bituriges n’eurent pas à supplier
longtemps Vercingétorix pour qu’il épargne Avaricon des flammes destructrices
de sa stratégie de la terre brulée et pour qu’il décide qu’elle serait
défendue.
*- Ensuite, toujours aux dires de César[6],
la cité gauloise d’Avaricon était si bien située topographiquement, si bien
fortifiée par ses habitants et si bien pourvue en réserves de nourritures,
qu’elle en était presque imprenable par des assauts fronteaux[7].
Seul un long siège pouvait en venir à bout.
Au fond de lui, Vercingétorix savait que César n’avait rien
à perdre à attaquer Avaricon, car il y avait plus d’honneur à perdre ses soldats à la guerre, que de les
perdre par la famine.
Pour ne pas avoir le reproche des siens, d’avoir autodétruit
la symbolique cité bituriges d’Avaricon, il avait fait d’elle un appât qui
s’agitait sous le nez d’un poisson romain affamé qu’il n’était nullement sur de
pêcher et de manger.
Mais après tout, même si Avaricon tombait à l’ennemi, aucun reproche ne pourra lui en être fait
puisque s’était les Bituriges eux-mêmes qui avaient voulu faire courir ce
risque à leur cité. Et si ce fait se produisait, il pouvait espérer que
l’indignation des Gaulois qui en résulterait tout en exacerbant leur esprit de
vengeance envers l’ennemi romain, pourrait :
- D’abord lui permettre de voir encore plus de guerriers des
nations gauloises venir le rejoindre et grossir ses rangs.
- Et peut-être faire émerger dans son camp une certaine cohérence patriotique qui lui
faisait défaut.
Cette faiblesse de ne point bruler Avaricon au même titre
que les autres cités bituriges, qu’il croyait être une épine dans son pied,
pourrait bien s’avérer être, au contraire, une formidable possibilité de
vaincre l’occupant romain.
Nous pensons que cette vision de l’aspect des choses a
certainement traversée l’esprit de Vercingétorix, mais nous ne croyons pas
qu’il en ait fait un élément de sa stratégie.
D’ailleurs, au regard de l’imprévisibilité de la réactivité
trop souvent spontanée et irréfléchie des siens, pouvait-il bâtir une véritable
stratégie de campagne de guerre ? La réponse est non !
Les raisons de César
d’aller conquérir la cité d’Avaricon
Depuis son départ de Cenabum, César et son armée avaient
pris la direction de la cité gauloise d’Avaricon.
La raison du choix de cet objectif était que César pensait,
que s’il se rendait maitre de cette cité hautement symbolique de la civilisation celtique, qui forgeait non
seulement l’identité biturige mais au delà celle de toutes les nations
gauloises, Il ferait un pas de géant sur le chemin de sa conquête de la Gaule
en enlevant a ses habitants l’essence même de la raison de leur combat.
Nous voyons que comme Vercingétorix, César avait perçu et
avait comprit l’importance symbolique de la cité d’Avaricon.
En avançant vers le sud, au travers les landes solognotes,
l’armée romaine n’avait pas trouvé assez de ravitaillement en nourriture et
fourrage pour subvenir aux besoins des hommes et des chevaux.
Les ventres romains gargouillaient déjà lorsqu’ils s’étaient
rendus maîtres Noviodunum et depuis, avançant sur des terres où la moindre
nourriture avait était détruite ou enlevée par les Gaulois de Vercingétorix, la
faim pour ne pas dire la disette, s’était réellement installée dans ses rangs.
Cette faim persistante pesait sur le moral des légions et amoindrissait leurs
potentiels combatifs. La raison de prendre la cité d’Avaricon n’était plus
seulement de s’approprier un symbole, elle devenait pour ces légions romaines
une nécessite vitale.
Pour César la cité d’Avaricon représentait donc à la fois
une crainte et un espoir.
- La crainte d’y voir ses légionnaires affamés s’engluer
dans un siège interminable et s’affaiblir peu à peu devenant ainsi des proies
faciles pour l’ennemi gaulois qui guettait leurs moindres défaillances.
- L’espoir d’y voir ses légionnaires, poussés par la faim,
trouver l’énergie vitale qui leurs permettrait de prendre Avaricon pour faire mains basses sur l’abondante
nourriture que cette cité contenait.
Pourquoi ne peut-on
pas parler de stratégies gauloises et romaines dans ce conflit
Dans ce conflit romano-gaulois, qui se déroulait sur un
territoire formé d’une mosaïque tribale qu’aucune cohérence collective ne
liaisonnait et où l’intérêt de la tribu ou de la nation prévalait sur toutes
autres considérations d’intérêt identitaire du peuple Celte, la qualité
première demandée aux deux belligérants résidait incontestablement dans leur
faculté d’adaptation réfléchie à réagir face à une situation imprévue
qu’engendrait constamment cette mosaïque
territoriale tribale.
Et à cet exercice là,
le pragmatisme unitaire romain étaient bien plus fort et efficace que la
spontanéité bravade et décousue gauloise fut-elle courageuse.
Dans cette guerre des Gaules, à bien y regarder, peu de fois
les troupes des deux camps, romain et gaulois, avaient pu avancer l’une vers
l’autre, sans que leur chef respectif, Vercingétorix et César, n’aient à
suspendre l’action militaire en cours, pour aller régler des conflits entre
nations gauloises comme leur imposait le jeux de leurs alliances.
Lors de cette guerre, il n’y eut donc pas plus de stratégie
gauloise qu’il y eut de stratégie romaine
Sur d’être obéit sans réserve de ses légionnaires, après
chaque contre temps, César pouvait redessiner un schéma prévisionnel d’actions
guerrières en fonction de la nouvelle situation, alors que Vercingétorix
dépourvu de cette stabilité de son autorité sur ses guerriers, devait après
chaque contretemps, reconstituer un consensus interne de ses effectifs avant de
redéfinir ses prévisions d’actions guerrières.
Seulement voilà, pendant le temps où Vercingétorix
reconstituait ce consensus interne indispensable, la rapide réactivité
d’adaptation de César avait déjà donné à la situation initiale de nouvelles
orientations qui s’imposaient au chef gaulois.
C’était comme on dit de nos
jours, « avoir un temps de
retard ».
La Cité d’Avaricon en
vue des légions de César
On ne connait pas la date exacte où les légions romaines
arrivèrent en vue de la cité gauloise ce fut soit début du mois d’avril, ou
dans courant du mois de mars 52 avant J.C [8].
Il semble qu’une majorité d’historiens, d’auteurs et de
chroniqueurs soient d’accord pour dire que les troupes romaines vinrent à
Avaricon en empruntant la voie romaine qui faisait communiquer Cenabum (Orléans) avec Avaricon (Bourges) et
au-delà, vers le sud avec Augustonemetum, (Clermont).
L’itinéraire des légions romaines, à partir de Cenabum,
passait donc par : La Ferté St Aubin, Chaumont sur Tharonne, La Ferté Beauharnais, Neung
sur Beuvron où après l’échec de l’attaque de la cavalerie gauloise, César se
rendit mettre de cette cité ; puis par : Salbris, Nançay, Neuvy sur
Barangeon, Allogny, Saint Martin d'Auxigny, Fussy, La Gravette, près de Saint germain
du Puy et enfin, Les Jacquelins près de Bourges.
Deux hypothèses de
situations géographiques des lieux apparaissent
A partir de l’arrivée des troupes romaines en ce lieu des
Jacquelins, deux hypothèses de situations topographiques vont apparaître.
Elles concernent le
lieu où se trouvait la cité d’Avaricon,
celui où se trouvait le camp de César et de ses légions et celui où
était établit le camp de Vercingétorix.
Que nous dit César lui-même dans ses mémoires « de
Bello Gallico » qui est le seul écrit que nous possédons, qui décrit les
lieux où se sont passé les événements du siège et de la bataille d’Avaricon.
Lorsqu’il voit Avaricon il dit :
« …une ville qui
est, ou peu s’en faut, la plus belle de toute la Gaule, qui est la force et
l’ornement de leur pays ; il leur sera facile, vu sa position, de la
défendre, vu sa position naturelle ; car presque de toutes parts entourée
d'une rivière et d'un marais, elle n'a qu'une avenue (accès)très étroite…»[9]
« … La position
de l’ennemi était une colline qui s’élevait en pente douce. Elle était entourée
presque de toutes parts d’un marais difficile à traverser et plein d’obstacles,
dont la largeur n’excédait pas cinquante pieds. Les Gaulois avaient coupé les
passages et, confiants dans la force de leur position, ne bougeaient pas de
leur colline ; rangés par cités, ils occupaient solidement tous les gués
et tous les fourrés de ce marais, prêts, au cas où les Romains essaieraient de
le franchir, à profiter de leur embarras pour fondre sur eux du haut de leur
colline… »[10]
Lorsqu’il estime la population gauloise enfermée dans
Avaricon, il écrit :
« …Enfin de toute
cette multitude qui se montait à environ quarante mille individus, à peine en
arriva-t-il sans blessures auprès de Vercingétorix, huit cents qui s'étaient,
au premier cri, jetés hors de la ville… »[11]
Lorsqu’il décrit l’endroit où il a installe son camp et
préparer son attaque, il écrit :
« …César campa
devant la ville du côté où les cours d’eau et les marais laissaient, comme nous
l’avons dit, un étroit passage, et il entreprit de construire une terrasse, de
faire avancer des mantelets, d’élever deux tours ; car la nature du
terrain interdisait la circonvallation… »[12]
Lorsqu’il parle de la situation du camp de Vercingétorix, il
écrit :
« …Vercingétorix
suit César à petites étapes et choisit pour son camp une position couverte par
des marécages et des bois, à seize mille pas d’Avaricum. Là, un service
régulier de liaison lui permettait de connaître heure par heure les péripéties
du siège et de transmettre ses ordres… »[13]
Les Hypothèses de situation des lieux
*
L’hypothèse traditionaliste d’implantation des sites situe
la cité Avaricon sur le promontoire où est l’actuel centre
ville de Bourges ;
* Elle situt le camp de César et de ses assiégeants romains, en gros
entre la rue jean Baffier au Sud-ouest de ce qui est aujourd'hui la Ville de Bourges, et la rue de Sarrebourg au Nord-est de cette même ville (quartier de Pignoux), qui représent une surface de 48 ha.
* Elle situe le camp de Vercingétorix à Chou à une dizaine de kilomètres à l’Est de l’actuelle ville de
Bourges.
Cette hypothèse traditionaliste est admise, depuis très longtemps, par la
plupart des historiens berruyers comme Chaumeau, Nicolay, La Thaumassière,
Raynal, etc.
Sauf que, les descriptions de César, ne correspondent pas à
une implantation de la cité gauloise sur le promontoire de l’actuel centre
ville, ni à la situation du camp de César
dans l’actuel quartier de Pignoux.
Concernant Avaricon
César nous dit qu’Avaricon est protégée par une
rivière et des marais, alors que le promontoire est baigné par deux rivières
(Yèvre et l’Auron) et des marais.
César nous dit encore qu’Avaricon abritent 40 000
individus, alors qu’il n’est pas possible que la surface de ce promontoire
puisse abriter 40 000 Gaulois (guerriers, hommes, femmes et enfants et
vieillards).
Concernant le camp de César
L’établissement du camp des légionnaires romains
sur le quartier de Pignoux, ne correspond pas non plus à ce qu’écrit
César.
César nous dit qu’il établit son camp sur un
étroit passage, alors que la bande de terre que représente le quartier de
Pignoux n’est pas particulièrement étroite.
César nous
dit aussi que ses forces sont de 8 légions soit un peu plus de 35 000
légionnaires, alors que la surface délimitée du camp du quartier de Pignoux est
de 48 ha,
nettement insuffisant pour accueillir une telle population.
Concernant le camp de Vercingétorix
Cette hypothèse
le situe à Chou, à l’Est d’Avaricon, là aussi, elle ne semble pas correspondre
avec ce qui fut la réalité.
César nous dit seulement que Vercingétorix établi
son camp à seize mille pas d’Avaricon (un peu moins de 12 km). Si cette distance correspond à la situation de
Chou, les vestiges retrouvés de ce soit disant camp, sont bien antérieurs à
l’époque, et peuvent être fixés comme appartenant au néolithique, donc rien a
voir avec Vercingétorix.
Louis Raynal, en 1845 fut le premier à contester ce lieu
comme situation du camp gaulois. Il fut suivi par Dubois de la Sablonnière en
en 1933 qui le place aux Aix d’Angillon.
Cette hypothèse d’implantation du camp de Vercingétorix à Chou est
aujourd’hui abandonnée sans qu’on ait pu proposer une autre situation.
* L’lypothèse récente d’implantation des sites[14]
se fonde et s’établit dans le respect
des descriptions que nous fait César dans ses mémoires (Bello Gallico), en prenant en compte les surfaces d’évolution que
nécessitait le nombre des belligérants impliqués dans ce siège. En plus, elle
donne une nouvelle proposition de situation du camp gaulois de Vercingétorix.
Cette hypothèse situerait donc la cité gauloise
d’Avaricon dans une zone délimitée à l’Est par la vallée du Colin ; au
Nord par la vallée du Langis ; à l’Ouest, par le marrais de Bourges ;
au Sud par la vallée de l’Yèvre. Les experts[15]
situeraient la cité d’Avaricon dans la partie Est de cette zone territoriale
ainsi déterminée.
Concernant la cité d'Avaricon
Cette
partie de zone correspond pleinement à la description de César qui écrit que la
cité se situe sur une colline et qu’elle est entourée d'une rivière (Yèvre) et
d'un marais, elle n'a qu'une avenue (accès) très étroite (langue de terre entre
les vallées du Colin et du Langis). C'est le cas !
Cet espace ainsi défini peut accueillir sans
problème les 40 000 habitants et guerriers gaulois que César mentionne
dans ses écrits.
Concernant le camp de César
Cette hypothèse situerait alors le camp de César et de ses
huit légions, tout de suite au Nord-est de cette langue de terre qui est le
seul passage étroit pour accéder à la
cité d’Avaricon (aujourd’hui connu sous le nom « les terres de
Jacquelin « ).
Là encore, les lieux d’implantation des installations
militaires romaines sont conformes aux écrits de César, et parce que ces mêmes
lieux sont en capacité d’accueillir sans problème les 35 000 légionnaires
plus tous leurs personnels d’intendance.
Parce que, dans ce cas, la voie romaine par laquelle est
arrivée César et ses troupes, permettait aux rares convois de ravitaillements
Edeniens et Boienien de pourvoir bien insuffisamment aux besoins de cette
armée, comme les écrits le mentionnent.
Concernant le camp de Vercingétorix
Dans cette hypothèse, le camp de Vercingétorix se situerait
sur une colline à l’Est de Saint Eloi de Gy où actuellement se situent deux
lieux-dits « Bois-Bernard » et « Le Crêton ».
Ce lieu correspond lui aussi aux descriptions de
César qui indique que ce camp gaulois était sur une colline qui s’élevée en
pente douce. Cette colline était ceinturée d’un marais dont la largeur
n’excédait pas 50 pieds[16] (17 m) et se situe au
Nord-ouest à environ 16 000 pas[17]
(environ 12 km)
d’Avaricon.
Carte de Bourges situant les lieux énoncés par les deux
hypothèses.
En partant de cette réalité, on peut supposer que la cité d’Avaricon vue et assiégée par César, avait une autre configuration que celle traditionnellement énoncée jusqu’en 1999 et qu’il n’est pas absurde d’envisager que « Urbs » comme il l’a nommée, était en réalité une cité fortifiée, territorialement plus étendue que supposer pouvant englober le lieu énoncé dans la première hypothèse de situation (centre ville actuel de Bourges) et celui défini dans la seconde hypothèse ( Port Sec sud et nord et zone commerciale de Saint Germain de Puy.
Quoiqu’il en soit, que ce soit sur les lieux que définie l’une ou l’autre des deux hypothèses de situation qui ne sont pas limitatives, ça ne change rien à la chronologie et au contenu des faits de guerre qui ont abouti à la prise par César de la cité gauloise d’Avaricon.
Déroulement de
l’affrontement entre les Gaulois Bituriges d’Avaricon et les légionnaires de
César
Le camp des Romains de César
César avait décidé de faire cantonné ses troupes sur la
seule bande de terre qui donnait accès à la cité biturige et qui se situait à
l’opposé des marécages et de la rivière[21].
Il avait pris soin de le placer de sorte que ses
légionnaires aient, entre la cité et le camp, l’espace nécessaire pour élever
deux terrasses et leurs accès en plan incliné destinés afin de permettre aux
« vinae » (mantelets) de positionner ses troupes au niveau du chemin
de ronde des fortifications de la cité biturige[22].
César était admiratif devant ces fortifications. Il les
appelle dans ses mémoires « murus gallicus ».
Le noyau central de ces fortifications était fait d’une
succession de caissons délimités par des poutres solidaires les uns des autres,
remplis de terre, d’une épaisseur de 4 m qui rendent inutile l’usage du bélier. Ce
noyau central était recouvert d’un revêtement de pierres taillées qui pouvait
s’élever jusqu’à 6 m
de hauteur, laissant apparentes les extrémités des poutres. Un chemin de ronde
coiffait le sommet du mur auquel on accédait de l’intérieur par une rampe en
terre battue[23] [24].
[25]
Pour l’heure, ses légionnaires avaient faim, car tactique de
la terre brulée que pratiquaient les troupes de Vercingétorix, limitait à peu
le ravitaillement en nourriture nécessaire aux hommes et aux chevaux[26] [27].
C’était donc le ventre vide que les légionnaires romains
commencèrent à élever les deux rampes de 80 pieds de Hauteur
(environ 23 m)
et de 330 pieds
de largeur (environ 95 m)
qui devaient permettre la mise en position deux tours de siège construites sur
place par les charpentiers romain qui seront manœuvrées sur les rampes par
d’énormes cabestans[28].
Ces deux rampes seront rejointes, à leurs extrémités hautes,
par une terrasse de 80
pieds de haut et de 330 pieds de large
(environ 99m) permettant l’installation des mantelets[29]
protégeant les troupes d’assauts.
Le camp des Gaulois de Vercingétorix
Vercingétorix pour sa part s’était rapproché d’Avaricon et
avait établit son camp à quelques encablures, sur une colline aux pentes
douces, entourée de marécages.
Delà, il avait une vue plongeante sur Avaricon et sur le
camp de César.
Les Gaulois occupaient cette colline en étant organisés par
nations, par cantons, et par tribus.
Ils gardaient tous les endroits qui
permettaient de traverser les marécages à pied d’homme et tous les bosquets qui
permettaient un abri contre les flèches des archès romains.
En un rien de temps, ils étaient capables de verrouiller
tous les accès à la colline et se mettre en position pour la défendre[30].
Régulièrement, des groupes de guerriers gaulois partaient de
ce camp, pour mener des raids, ayant comme objectif principal celui
d’intercepter et de décimer les soldats romains de César qui recherchaient des
vivres et du fourrage.
Vercingétorix n’avait pas l’intention d’engager directement
ses effectifs guerriers dans la défense d’Avaricon. Ces troupes étaient bien
trop précieuses pour la poursuite de la guerre contre les Romains ! Et
puis s’étaient les Bituriges, qui lorsqu’il eut s’agit de brûler leur ville
pour appliquer la tactique de la terre brulée, avaient refusés qu’elle ne fût
incendiée en affirmant être en mesure de la défendre facilement.
Tentative romaine pour conquérir le camp gaulois de Vercingétirix
Ce fut ainsi qu’un jour un espion vint dire à César que
Vercingétorix avait lui-même pris la tête d’une troupe de fantassins et de
cavalier pour aller intercepté les fourrageurs romains.
Connaissant le peu de discipline des Gaulois, César vit bien
qu’il y avait là une opportunité pour tenter une action contre ses
ennemis ; d’autant qu’ils étaient sans chef, et que dans ce cas ils
étaient capables par bravade et indiscipline de mettre en danger leurs
positions sur cette colline.
Les troupes romaines conduites par César se mirent
silencieusement en marche en direction de la colline où se trouvait le
cantonnement gaulois.
Mais malgré les précautions prises, bien avant leur
traversée des marécages, les sentinelles gauloises les avaient repérés et elles
avaient donné l’alerte à grands sons de « Carnyx " [31]
Alors César et ses troupes virent la colline s’hérisser de
défenseurs gaulois qui se mettaient en position de combat dans un
ordonnancement sans faille. Ce qui fit penser à César que les dire de l’espion
n’étaient peut-être pas fiables, et que les officiers, les chefs et même
Vercingétorix n’étaient pas partis en opération.
César ordonna l’arrêt immédiat de ses soldats et, comme à
son habitude, il fit vite un bilan de la situation. Quel était-il ?
- D’abord, l’effet de surprise avait échouée !
- Ensuite, sur le bas de la colline qui longe les marécages,
se tenaient plusieurs lignes serrées d’archers gaulois prêts à les prendre pour
cible dès qu’ils seront engagés dans l’eau pour
traverser.
- Ensuite encore, plusieurs vagues de guerriers se tenaient
prêtes à mi-pente à la dévaler, telle une charge de cavalerie pour exterminer
les légionnaires qui auraient eu la chance de mettre le pied sur la rive.
- Enfin, derrière
toutes ces lignes défensives, se tenait la cavalerie gauloise qui achèverait à
mesure ceux qui auraient franchis les
lignes des archers et des fantassins.
Le jeu n’en valait pas la chandelle ! Ils étaient là
pour se rendre maîtres de la cité d’Avaricon, pas pour investir le camp de
Vercingétorix qui fatalement ne pouvait que leurs couter des vies qui les
affaiblira quand il s’agira de faire face aux forces gauloises de la cité.
César donna à ses troupes l’ordre de la retraite qui
s’effectua sous les huées et les insultes des Gaulois[32].
A partir de ce fait, il n’y eut plus de tentatives romaines
d’investir le camp de Vercingétorix. Ce qui décida alors ce dernier de renforcée les défenseurs
bituriges d’Avaricon en leurs envoyant 10 000 hommes de ses forces.[33]
Les assiégés bituriges de la cité d'Avarcon
Du haut des murailles d’Avaricon, les défenseurs bituriges
de la cité ne faisaient pas que de regarder les Romains terrasser leurs rampes
d’accès et la terrasse entre les deux portes de la cité[34].
Bien au contraire, ils harcelaient sans cesse les Romains
avec des tirs d’archers, en multipliant les sorties, en bombardant de pierres,
de poix et de suif les mantelets tentant de les démolir et de les incendier.
Ils creusaient aussi des galeries qui sapaient les terrassements, et
provoquaient de gros effondrements des ouvrages[35].
Malgré ces harcèlements bituriges, les Romains continuèrent
l’ouvrage sans sourciller, mais le ventre creux.
Ils mirent environ trois
semaines pour parvenir à finir leurs ouvrages de siège qui allaient bientôt
être opérationnels.
Pour les assiègés, il était incontestable que les ouvrages de siège construits
par les Romains face aux fortifications gauloises, étaient de nature à
permettre aux dix légions de César la prise de la cité.
Deux options s’offraient à eux :
- Soit ils défendaient leur cité du haut de ses remparts et
veillaient à contenir et à repousser les attaques romaines en espérant que la
famine qui régnait déjà dans tout le camp romain occasionnée par la tactique de terres brulées menée par
Vercingétorix et ses troupes, allait
augmenter au point d’influer sur la combativité des Romains et obliger
ainsi César à lever le siège.
- Soit ils affrontaient tout de suite les troupes de César
pour détruire les infra structures de siège des Romains avant qu’ils en aient
organisé efficacement l’utilisation.
La patience n’étant pas le fort des Gaulois, les défenseurs
bituriges choisir l’attaque immédiate en faisant une sortie surprise et
d’importance hors des murs de la cité.
L'attaque des Bituriges
Ce fut au lors de la troisième veille d’une nuit que les
forces gauloises d’Avaricum se déversèrent sur les installations romaines en
vue de les détruire.
Simultanément, du haut des remparts, d’autres défenseurs
gaulois jetaient du bois et des torches enflammées sur les structures
charpentées de la terrasse romaine afin de les incendier[36].
Le flux des guerriers bituriges se heurta aux deux légions romaines
qui surveillaient sur la terrasse et rampe d’accès.
A la vue de cette vague déferlante de Bituriges, les
légionnaires séparèrent leurs forces en deux parties[37] :
- L’une fit face aux guerriers bituriges et encaissèrent le
choc de l’assaut,
- L’autre se chargea de manœuvrer les deux tours de siège au
moyen des énormes cordes enroulées sur des cabestans les faisant ainsi avancer
ou reculer.
Les combats furent intenses et terribles. Le courage se vit
dans les deux camps.
Les deux premières
légions ne résistèrent pas longtemps devant la détermination des
Bituriges ! César envoya des renforts, mais malgré cela les Gaulois
incendièrent les mantelets qui rapidement ne pouvaient plus protéger les
Romains des jets de flèches et de lances gauloises.
Les Bituriges parvinrent
à enflammer une tour de siège lui
causant de graves dégâts, et détruisirent presque tous les mantelets, mais le
prix en vies qu’avaient coûté aux Bituriges ces petits succès était
disproportionné.
Quand le combat cessa, les troupes des deux camps étaient
exténuées.
Lorsque Vercingétorix apprit qu’elle était la situation de
la cité d’Avaricon, il ordonna d’évacuer discrètement la cité qu’il savait à
plus ou moins longue échéance, condamnée. Car à ses yeux, si un tel flot de
guerriers bituriges avaient pu être contenu par les Romain affaiblis par la
faim, sans mettre en péril leur combativité et leurs positions arrières, il lui
était évident qu’ils ne pourront pas être vaincus ici à Avaricon[38].
Mais évacuer discrètement par les marais, une multitude de
40 000 Gaulois guerriers, femmes, enfants et vieillard, cela ne pouvait
pas se faire en peu de temps, et le temps manquait aux Bituriges, car déjà
César avait ordonné la réparation de la tour et la remise en état des rampes et
de la terrasse.
La contre attaque des Romains
La nuit qui suivit les Bituriges commencèrent à évacuer la
cité d’Avaricon par la porte des marais.
César nous dit que ses guetteurs
avaient été alertés par les supplications des femmes bituriges qui imploraient
les guerriers que Vercingétorix avait donnés en renfort à la cité, de ne pas
les abandonner aux cruautés des Romains[39].
Ceci est peu vraisemblable car les femmes bituriges
étaient de celles qui combattaient au coté de leur mari sur les champs de
batailles.
César se voulu sans doute être mélodramatique aux yeux des sénateurs
romains dont dépendait le financement de sa campagne militaire en Gaule.
Ce qui
semble plus plausible, c’est que les espions de César l’avaient informé des
ordres d’évacuation de Vercingétorix.
Quoiqu’il en soit, les Romains empêchèrent toutes sorties de
la cité.
Le jour suivant, le mauvais temps s’installa avec plus
d’intensité, avec du froid et surtout beaucoup de pluie, poussant les
terrassiers et charpentiers romains à arrêter leurs travaux.
Dans le même temps où les assiègés d'Avaricon voyaient ces ouvriers se réfugiaient sous les
tentes, César ordonna à ses légionnaires de s’armer et d’être prêts à l’attaque
des murailles ennemies dès que la méfiance des Bituriges sera endormie[40].
Ne voyant plus de Romains sur les rampes et la terrasse, peu
à peu, les Bituriges allèrent aussi se mettre à l’abri, ne laissant sur les
remparts d’Avaricon que des veilleurs.
Ce qui devait arriver, arriva ! Silencieusement les légionnaires parvinrent à
neutraliser les sentinelles bituriges et ils se rependirent sur le chemin de ronde et de défense des
murailles de la cité.
Quand l’alerte fut enfin donnée, les Bituriges quittèrent
précipitamment leurs maisons pour regagner le sommet des murailles mais s’était
trop tard, déjà les légionnaires se rependaient dans la cité à grande vitesse,
d’autant que César les avait autorisés, avant de procéder au pillage des biens, le massacre de tous les Bituriges[41].
Ne pouvant résister aux Romains, les Bituriges guerriers,
femmes, enfants et vieillards tentèrent de gagner la porte des marais où déjà
s’était agglutinée une multitude dans laquelle, on se piétinait et on s’écrasé
pour avoir le passage.
Ainsi coincé, le massacre que firent les Romains fut
terrible car systématique.
Des 40 000 habitants d’Avaricon, seuls 800 purent
s’échapper et rejoindre les lignes avancées du camp de Vercingétorix.
Vercingétorix fut
conscient de l’effet que pouvait avoir l’arrivée de ces miraculés d’Avaricon
sur ses troupes à qui il avait ordonné de ne pas intervenir.
Alors il décida que les survivants n’entreraient dans le
camp qu’a la nuit et qu’ils seraient immédiatement répartis dans les
différentes Nations en qui il avait grande confiance.
Le siège d’Avaricon avait duré 27 jours[42].
Epilogue
Avec les vivres que contenait la cité, les Romains pouvaient apaiser enfin leur faim, et avec le butin des pillages des maisons de la ville, ils étaient aussi riches de pouvait l’être un légionnaire romain.
Vercingétorix et ses troupes restèrent sur la colline et observèrent les mouvements des Romains, tant dans la cité que dans les environs.
Les écrits ne nous disent pas combien de temps les troupes
de César et de Vercingétorix restèrent sur ces lieux. César nous dit qu’il
resta plusieurs jours dans Avaricon et que l’hiver n’était pas encore achevé ce
qui nous laisse supposer que les Romains occupèrent la cité gauloise au moins
jusqu’au 21 avril [43].
Ils ne nous disent pas non plus si les habitations et
annexes d’Avaricon furent détruites avant que César et Vercingétorix avec leurs
troupes respectives ne partent par des
chemins parallèles, vers la cité de Gergovie que César avait l’intention
d’investir.
Enfin ils ne nous disent pas si César laissa une troupe
d’occupation dans la cité biturige.
Une chose est sur, ce fut après la reddition de Vercingétorix à Alésia que la Gaule devint romaine et que la cité d’Avaricon prit le nom latinisé d’Avaricum.
[1] JOHANNOT. (René.) : http://www.my-microsite.com/santjohan/Histoire-du-Berry/49653/
[2] JOHANNOT. (René.) : http://www.my-microsite.com/santjohan/Histoire-du-Berry/47085/
[3] Le nom « Avaricon » signifie « ville
des eaux », il lui venait de la rivière Avara, déclinée aussi en Evre,
et qui aujourd’hui est l’Yèvre.
KRUTA. (Venceslas.). : « Les Celtes, Histoire et
Dictionnaire ».Edition
Lafond. Paris 2000.
[4] CESAR. (Jules.). : « Bello Gallico » « Guerre des Gaules ». Livre VII, chapitre 12 & 13.
[5] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XV.
[6] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXII.
[7] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXII & XXIII.
[8] Les textes disent que la cité gauloise d’Avaricon fut prise par les légions de César en avril -52, et que le siège avait duré 27 jours.
[9] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XV.
[10] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XIX.
[11] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXVIII.
[12] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XVII.
[13] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XVI.
[14] NARBOUX. (Rolland.). : « Mystère de la bataille d’AVARICUM » Editeur La Bouignotte n° 66 1998.
BERGER. (Jacques.). & BERTHIER. (André.). : « Recherche du site d’Avaricum ». Editeur La Nouvelle République : Dossier. 28 janvier 2000.
[15] NARBOUX. (Rolland.). : « Mystère de la bataille d’AVARICUM » Editeur La Bouignotte n° 66 1998.
BERGER. (Jacques.). & BERTHIER. (André.). : « Recherche du site d’Avaricum ». Editeur La Nouvelle République : Dossier. 28 janvier 2000.
[16] Un pied romain vaut 0, 296 m
[17] Un pas romain vaut 0, 741 m
[18] AUGIER. (L.). - BUCHSENSCHUTZ. (O.). – RALSTON. (I.). : « Un complexe princier de l’âge du Fer : l’habitat du promontoire de Bourges (Cher), VIe-IVe s. av. J.-C, 2007 ». Revue archéologique du centre de la France : suppl. 32, 200 p.
[19] La céramique produite sur place est représentée, par des objets où ont été faites des inclusions de petits nodules de fer et de coquillages fossiles qui peuvent être considérés comme des marqueurs de cette production régionale. ; Les céramiques importées sont bien représentées par des amphores méditerranéennes provenant des côtes d’Italie du nord, de la Corse et du littoral de l’Hérault. Les objets en bronze étrusques et italiques (17 pièces recensées), datent pour les plus anciens du VIIIe s. av. J.-C., mais ils sont principalement représentés à la fin du VIe et au Ve s. av. J.-C. Pour cette dernière époque, un lien existe entre la distribution des céramiques grecques et les vases de bronze italiques.
[20] MILCENT. (Pierre Yves.). : « L'expérience urbaine hallstattienne : Bourges-Avaricum, une capitale celtique au Ve s. av. J.-C. Les fouilles du quartier Saint-Martin-des-Champs et les découvertes des Etablissements militaires ». 2007. Revue archéologique du centre de la France.
[21] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XVII.
[22] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XVII.
[23] On les identifie cette sorte de fortification grâce aux grands clous de fer qui fixaient les poutres de cœur à leur croisement dont la longueur était entre 20-30 cm.
[24] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXIII.
[25] Image : Cette maquette du siège d'Avaricum fut réalisé en 1998 par l'association " l'escargot rouge ", dans le cadre d'une importante animation appelée " Bourges Simulation ". Cette maquette et l'exposition sont visibles en permanence à l'Hôtel de Ville de Bourges.
[26] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XIV.
[27] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XV.
[28] Un cabestan : est un treuil à axe vertical utilisé pour tirer et enrouler des cordages divers.
[29] Le mantelet : est un objet qui protège et qui fait office de bouclier, mais plus grande et lourde que celui-ci. Il s'agit de planches de bois assemblées évidée comme une archère et rendue facilement mobile par deux roues.
[30] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XIX.
[31] Carnyx : Il s’agit d’une trompe verticale d'environ 2 mètres de haut en tôle de bronze, dont le pavillon affecte généralement une hure de sanglier
[32] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre IXX.
[33] Image : Cette maquette du siège d'Avaricum fut réalisé en 1998 par l'association " l'escargot rouge ", dans le cadre d'une importante animation appelée " Bourges Simulation ". Cette maquette et l'exposition sont visibles en permanence à l'Hôtel de Ville de Bourges.
[34] Elle devait permettre les assauts romains sur le sommet des fortifications de la cité d’Avaricon.
[35] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXII.
[36] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXIV.
[37] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXIV.
[38] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXVI.
[39] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXVI.
[40] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXVII.
[41] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXVIII.
[42] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXVIII.
[43] CESAR. (Jules.). : « La Guerre des Gaules » Livre VII, chapitre XXXII.